En quoi ce parcours peut-il aider Lyon?

Publié le par Sabrina

Dans la situation où on est, savoir faire le maximum avec peu, ça peut servir. J’ai connu ce genre de situation. Ce ne sont plus les bouts de ficelle d'avant, on va dire que les ficelles sont plus grosses, mais il y a de vraies similitudes. Le club a des exigences fortes avec des moyens qui ne sont plus aussi importants. L'équipe est jeune, relativement inexpérimentée. On n'aura pas les moyens du PSG et de Olympique Marseille, on est même plutôt en difficulté par rapport à certains clubs qui tirent dans la même catégorie que nous. On est un peu dans ce que j'ai vécu avant, mais un cran au-dessus.

Un seul cran au-dessus?

Avec Reims, à un moment, on n'était pas loin des places européennes, pas loin de certaines équipes, comme Lyon, et de l'Europa Ligue. À la différence près qu'une qualification européenne avec Reims aurait été un exploit à Lyon c'est un minimum... C'est en cela que c'est un échelon supplémentaire.

Etes-vous venu ici pour vous jauger à une pression différencie pour vous juger?

À un moment, forcément qu'on a envie d'avoir plus de moyens pour aller plus loin dans l'exigence. Mais on essaie aussi de se confronter à soi-même, pour voir jusqu'où on peut aller. Sinon, je serais resté à Reims...

Tranquille.

Ce serait péjoratif de dire cela, parce que ça n'a jamais été tranquille à Reims. C'était une autre pression. Pas d’être européen, mais de se maintenir. Et Dieu sait que c'est une pression de tous les jours ! Avec le dix-septième budget, ce n'est pas une sinécure, non plus. Ç'a toujours été chaud, à Reims. Ici, la pression est plus positive. Je préfère viser l'Europe que le maintien, même si ce sont deux challenges difficiles.

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